Gagner ta liberté
C’est ce que j’appelle percer le plafond de verre de la régie : arrête de dépendre des ESN pour trouver des missions et de stresser si tu as besoin de faire un break.
Benoit Gantaume
Fondateur
La régie est facile pour démarrer, mais à quel prix ?
Ma définition de la régie, c’est le fait de vendre des prestations payées à la journée. Souvent tu es intégré dans l’équipe comme un membre à part entière, et les entreprises acceptent rarement que tu bosses à moins de 80% de ton temps pour eux.
Clairement, c’est facile de démarrer en régie. Et c’est le point à retenir. C’est facile.
Bien sûr cela sous-entend d’avoir déjà une expertise, et donc quelques années d’expérience.
Etant donné les conditions de marché, il suffit de dire que tu es disponible sur linkedin avec les bons mots clef et tu es vite contacté par des recruteurs.
Cela ne demande aucun investissement, si ce n’est ta machine que tu as déjà priori et avec le travail à distance, tu peux même maintenant trouver des clients partout en France ou dans le monde. Avant le covid, ce dernier point était moins évident. Mais maintenant c’est beaucoup plus accessible.
Sur le modèle économique, là aussi c’est simple. Imaginons que tu sois payé 500€ par journée travaillée et que tu bosses 220 jours par an, cela te fait 110.000€ de chiffre d’affaire.
Soit environ 4000 à 5000€ net dans ta poche une fois tout payé : comptable, banque, assurance, taxes diverses et variées.
Tu vois, c’est simple et tu es bien payé.
Bien payé ?
Oui.
Mais à quel prix ?
D’abord tu restes en permanence sur un siège éjectable.
Les entreprises achètent de la souplesse, ce qui justifie que tu captes de la valeur.
Tu assumes le risque de perte d’emploi et eux paient plus cher.
Donc si l’entreprise passe un moment difficile et qu’il faut larguer du lest pour rester à flot, devine qui va quitter le navire en premier ?
Et c’est normal.
Ca fait intégralement partie du deal.
Par contre, si tu dois te retrouver largué en pleine mer, mieux vaut avoir son annexe pour rentrer au port le plus proche.
Autre piège : c’est [très] facile d’augmenter son niveau de vie, beaucoup plus dur de le baisser.
Donc attention à la gestion de tes finances : si tu te rends compte que tu deviens dépendant du revenu supplémentaire que tu génères par ce statut, il sera difficile de rebrousser chemin.
Donc mieux vaut embrasser totalement ce statut et te préparer pour durer.
Autres problème de ce mode de travail : si tu arrêtes de produire, tes revenus tombent à 0.
Si tu te casses un jambe, que tu prends 2 semaines de vacances, ou que tu te retrouves entre deux missions sans rien, il vaudra mieux avoir prévu tout ça et l’avoir anticipé si tu ne veux pas te retrouver en difficulté.
Au final, tout ça incite clairement à faire du sur-booking pour assurer de remplir les caisses et le garde manger.
Mais qui va payer les pots cassés ?
C’est toi.
Avoir des périodes de rush, c’est assez classique. Ca peut même être stimulant.
Par contre si ça dure dans le temps, c’est la recette idéale pour le burnout.
Et sans aller jusque là, si tu as peu de temps disponible, comment vas-tu continuer à te former ?
En tant que freelance, si tu ne te formes pas en continue, tu t’appauvries et tu compromets tes missions futures.
Dernier point, et non des moindres, il n’y a que 24 heures dans une journée, ce qui signifie qu’il y aura toujours un plafond à ce que tu gagneras.
Je sais pas toi, mais moi, ça ne me convient pas : je veux pouvoir gagner plus. Le principe même d’une limite me pose un problème.
En fait, je considère une relation à la régie comme du salariat précaire.
Un peu comme de l’interim.
Certains disent qu’on est des intérimaires de luxe.
Moi je dis que c’est du salariat déguisé.
Parce que au final, ton client est en fait ton boss. Tu dois toujours demander la permission de prendre du temps, de poser des congés.
Tu es rarement maître du rythme de travail et tu suis souvent des horaires ou des rituels imposés par l’équipe.
Tu remarqueras que de nombreux freelance ont gardé la terminologie du salariat.
Comme les fameux ‘jours off’.
Même pour bosser sur leurs projets, j’entends des freelances dire qu’ils ont pris des “jours off” ou des jours de congés.
Peut-être que toi-même tu utilises cette terminologie.
Alors que c’est pour bosser…
Quand il faut commencer à demander la permission de bosser, tu trouves pas ça un peu bizarre ?
La vraie différence, c’est que tu n’as pas la protection sociale qui va avec.
Le jour où tu es malade, c’est pour toi.
Le jour où tu es viré, c’est pour toi.
C’est normal, ça fait partie du deal et il faut l’anticiper.
C’est pour ça que j’ai fait ce contenu : t’aider à anticiper ces problèmes et prévoir des alternatives pour gagner de l’argent tout en continuant à faire ce que tu aimes : du dev.
Et si tu aimes la régie, tu pourras mettre en place des amortisseurs en cas de pépin.
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Faisons connaissance
Je m’appelle Benoit Gantaume et je suis indépendant depuis 2010. Durant mes 10 premières années de vie professionnelle, mon but était de devenir millionnaire. J’étais à fond et travaillais dur pour y arriver.
Avec la trentaine et quelques enfants arrivés dans ma vie, mon but changeait : je voulais profiter d’être avec eux et travailler moins.
Tout en gagnant plus si possible.
Tant qu’à y être.
C’était clair pour moi que si je voulais vivre à mon rythme et faire les choses à ma manière, il fallait que je me lance en indépendant. Clair, mais pas facile à faire.
Ça a été dur, mais j’ai fini par y arriver et j’ai démarré comme beaucoup de développeurs par des missions de régie. C’est-à-dire que j’étais payé à la journée pour venir travailler chez un client. J’étais placé là par une ESN qui servait d’intermédiaire et se mettait en place une relation triangulaire pas toujours simple à gérer.
J’ai vite compris que ça n’allait pas le faire. Alors, j’ai cherché d’autres manières de gagner ma vie. Ce sont les leçons de cette quête que j’ai envie de partager avec toi : ce sont 5 préceptes à suivre pour tracer ton chemin de freelance.
Questions/Réponses
Voici les questions que l’on me pose généralement à propos de ce cours :
- Combien de temps dure le cours ?
Ce cours par e-mail est d’une durée de 6 jours. Tu vas recevoir un e-mail par jour. Le premier e-mail est envoyé lors de ton inscription. - Quel est le coût de la formation ?
Cette formation est gratuite. Je l’ai écrite comme une synthèse de mon expérience de ces dernières années. J’aurais tellement aimé l’avoir à mes débuts. Je pense que j’aurais pu gagner au moins 10 ans. - J’ai des questions sur mon activité peux-tu m’aider ?
Avec plaisir, il te suffit de t’inscrire et de répondre à n’importe lequel des emails que tu reçois ou bien de me contacter via le chat en bas à droite de cette page. - Que vas-tu faire de mes données personnelles ?
Je prends soin des données que tu me confies. Elles seront utilisées pour t’envoyer cet e-mail ainsi que pour te proposer des offres connexes à ce cours pour Freelance. Rien de plus.
Tes informations personnelles sont hébergées en France et ne sont jamais revendues, cédées ou louées à un tiers.
Si tu souhaites te désinscrire, tu peux le faire en un clic via le lien présent en bas de chaque e-mail. - Si c’est gratuit « c’est toi le produit », que vas-tu essayer de me vendre ?
En effet tu es en droit de te poser la question de ma démarche. J’accompagne des (solo)entrepreneurs depuis de nombreuses années. Ma démarche commerciale derrière ce cours : te donner envie d’adhérer au Cercle, notre programme dédié aux freelances techs. Il n’y a aucune obligation bien entendu. Ce n’est même pas certain que le Cercle soit fait pour toi ou ouvert en ce moment d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, j’espère que tu tireras un maximum de valeur de ce contenu et qu’il aura un impact réel dans ta vie. - J’ai une question sans réponse. Comment faire ?
Contacte-moi directement via le chat en bas à droite. - Penses-tu que ce cours va m’aider ?
Au vu des retours que j’ai eus de freelances comme toi, j’en suis persuadé. Alors inscris-toi maintenant ! 🙂
Quelques chiffres
3 ans
d’existence
12
Formateurs
28+
Membres