Tu es prêt à partir dans les stéréotypes ?
Les techs, on aime rarement le marketing.
Et s’il y a une activité qui cristallise ce phénomène, c’est le copywriting. Dans nos premières sessions sur le copywriting dans Le Cercle, je voyais plusieurs membres grincer des dents pendant la formation : fumeux, bullshit.
Et pourtant…
Autant le dire tout de suite, j’ai été terriblement frustré : non pas de leur réaction, mais de constater à quel point c’était difficile d’en faire comprendre toute l’importance. C’est déjà vrai pour un tech salarié. Mais ça l’est encore plus pour un tech freelance !
Comprendre ton client, c’est bien.
Quelque soit ton statut, comprendre ton client ou ton utilisateur final ne peut faire que du bien !
Or c’est bien ce dont il s’agit : la base fondamentale du copywriting est d’aller comprendre la psychologie de ton avatar dans les moindres détails.
Alors même si derrière, c’est pas toi qui créée la page de vente, tu comprends bien qu’avec une meilleure compréhension des besoins de ton utilisateur idéal, tu fais un meilleur logiciel parce qu’il sera tout simplement mieux adapté au marché.
Savoir interagir avec l’équipe marketing c’est utile
De la même manière que tous les marketeurs devraient jouer avec du code, tous les devs devraient jouer avec le copywriting : tu comprendras mieux ton équipe marketing.
En utilisant leurs mots clefs, tu seras plus crédible : fini le développeur grincheux qui dit tout le temps non. Tu deviens un partenaire de confiance avec qui on peut réfléchir.
Si tu ne sais pas ce qu’est une PDV, un avatar, un CTA, un lead magnet, tu as un problème pour communiquer avec une équipe de marketing / growth.
De la même manière qu’un PO qui ne comprend pas ce qu’est un refactoring, toute son importance et comment ça se gère, risque de vite t’irriter. Et pourtant on ne lui demande pas de développer…
Un shift de mindset
Autant le dire, c’est le plus violent pour un cerveau de tech.
On réfléchit souvent en termes de features, en mode : qu’est-ce que peut faire ma création ?
On adore décrire comment la mécanique fonctionne : c’est normal, on passe nos journées à régler des problèmes techniques et on y prend du plaisir.
Mais ce n’est pas ce qui fait vendre. C’est douloureux, mais c’est ainsi.
Les gens n’achètent pas des fonctionnalités, ils achètent des bénéfices.
Les fonctionnalités touchent au rationnel : le logiciel est 10x plus rapide que la concurrence, l’intégration se fait en 2 clics.
Les bénéfices à l’émotionnel : j’ai moins de charge de travail, j’ai moins de stress et plus de confort à l’usage.
La plupart des gens achètent sur de l’émotion et justifient à postériori par du rationnel.
Et le copywriting est le meilleur remède pour traiter notre difficulté à faire ce changement d’état d’esprit.
Vendre, ce n’est pas qu’une question d’argent
Le copywriting, c’est l’art de vendre avec des mots.
Si tu es freelance tech, ça ne peut pas faire de mal d’apprendre à vendre. Mais quand je dis vendre, à quoi tu penses ?
Si tu penses uniquement au moment où ton client signe ton devis, c’est une vision limitée de la vente.
Tout passage à l’action que tu essaies de susciter chez quelqu’un est un acte de vente.
Tu aimerais que des utilisateurs jouent avec ton SaaS, même gratuitement, c’est déjà une vente.
Tu voudrais que ton collègue essaie de binômer avec toi pendant une demi-journée, c’est aussi un acte de vente.
Tu aimerais te connecter sur LinkedIn quelqu’un, ton message personnalisé (ou pas) est un acte de vente.
Juste fais-le
Bref, t’intéresser au copywriting en tant que freelance tech, que tu sois développeur, ops, intégrateur, front, back, ne peut que te faire du bien.
Franchir la barrière a été très dur pour moi. Il m’a fallu des années pour accepter que ça valait la peine que j’y consacre de l’énergie et quelques migraines violentes.
J’aurais aimé qu’un pair me botte le cul plus tôt et me dise à quel point c’était important.
C’est ce que je viens de faire pour toi 😘