Une mesure fréquente de la valeur générée par un freelance est son taux journalier moyen.
Soit tu vends des prestations de régie et c’est alors bien souvent une donnée qui est négociée contractuellement. Chez les tech, tu vas trouver en général des taux allant de 450 à 800€ HT par jour.
Soit tu vends des prestations de type forfait et tu peux alors diviser ton chiffre d’affaires par le temps de production consacré à réaliser ce chiffre d’affaires. Il vaut mieux que ce taux soit supérieur à ceux de la régie pour couvrir tout le temps improductif plus important dans ce mode de travail : prospection, administratif, marketing.
Etant donné qu’on parle d’argent, il est tentant de chercher à maximiser ce taux. Et c’est bien normal : je ne connais pas grand monde qui refuserait plus d’argent à travail équivalent.
Au-delà d’une amélioration du confort de vie, il y a un côté gamification et finalement, c’est une mesure assez objective de la valeur de notre travail. Peut-être un reliquat de notre éducation scolaire qui nous habitue aux notes ?
Mais il y a un enjeu beaucoup plus important que simplement gagner plus en tant que freelance. Beaucoup plus important !
Augmenter son TJM en tant que freelance est une question de survie.
À ce stade, je fais une hypothèse : tu es soit déjà freelance, soit tu as envie de te lancer, et surtout, tu as envie de durer dans ce mode de vie. En général, ce sont les freelance en phase 3 qui comprennent toute l’importance de cette réflexion.
Dans “freelance”, il y a “free”. Et c’est souvent ce qui attire les gens pour ce statut : la liberté.
La liberté de te lever à l’heure que tu veux.
La liberté de travailler sur les projets que tu veux.
Prendre des vacances quand tu veux.
Travailler comme tu veux.
Choisir toi-même ta machine, ton bureau et mettre 2000€ dans un fauteuil de qualité si tu estimes que c’est important sans avoir à demander la permission à qui que ce soit.
Mais être libre a un prix : tu es seul maître à bord, mais tu es seul.
Personne ne va te botter les fesses pour te mettre au taff à 8h, même si tu es en retard.
Personne ne va aller chercher des projets pour toi. Même si tu tisses un réseau de freelance avec qui bosser et s’apporter mutuellement des affaires, au bout du compte, s’il n’y a rien dans ton assiette, tu ne peux t’en prendre qu’à toi même : personne ne va payer ton salaire à ta place.
Si la vie te réserve un coup dur, mieux vaut avoir prévu des réserves pour amortir le choc.
Une jambe cassée ? Un décès douloureux ? Une grosse maladie ? Un divorce ?
Je ne te parle pas de la fin du monde zombie. Juste des trucs finalement assez communs : 2/3 de notre génération fera un cancer. La seule question, c’est quand et à quel point il pourra être soigné ou pas. J’ai plus la source, j’aurais dû la noter celle-là… Du coup t’es pas obligé de me croire, mais tu saisis l’idée je pense.
Augmenter ton TJM bien au-delà de ton seuil de vie, c’est indispensable pour créer un fond de sécurité. Chacun est sensible à des niveaux de risques différents : en général, je vois que les gens aiment avoir entre 6 mois et 2 ans d’avance en trésorerie pour se sentir tranquille.
Personnellement, j’aime bien avoir 12 mois devant moi.
Et une fois ce fonds constitué tu fais quoi de l’excédent ?
Tu te rachètes du temps.
(R)acheter du temps
Ce temps, tu peux l’utiliser globalement pour deux choses :
D’abord, tu peux décider de kiffer la vie.
Profiter de faire du surf, passer du temps avec tes enfants, partir en expédition.
YOLO : “You only live once” est une devise que j’hésite à me faire tatouer.
Autre option : tu utilises ce temps pour bâtir.
D’abord bâtir ta carrière :
Racheter ton temps, c’est libérer des plages de temps de cerveau disponible. Tu peux alors prendre du recul sur ton quotidien, réfléchir à ton business et ta stratégie.
En gros, affiner les réponses à ces questions :
- Tu vends quoi ?
- À qui ?
- Comment ?
- Combien ?
- Comment trouves- tu trouves tes prospects ?
Prendre du temps pour réfléchir et travailler sur ces questions t’aide à vendre mieux : tu trouves des clients mieux alignés, qui paient mieux, pour bosser sur des projets qui te font kiffer et qui te donnent de l’énergie.
Du coup tu deviens plus performant.
Tu peux aussi passer du temps à faire de la R&D pour sentir les tendances, découvrir un nouveau framework prometteur que tu vas peut-être intégrer dans ta stack, ou un nouvel outil comme ChatGPT par exemple : tout le monde sent bien que ce truc arrive à des niveaux impressionnants de performance et se demande comment cela va impacter son travail de demain. Et toi ? Tu le sais ?
Tout ça augmente ta valeur, ce qui te permet de racheter d’autant plus de temps.
Un boucle vertueuse
C’est ce qu’on appelle une boucle vertueuse que Joachim Wesley, un intervenant du cercle sur le copywriting, a très bien illustré par ce schéma :
Tu peux bâtir ta carrière, mais tu peux aussi investir dans tes projets que ce soit :
- de l’immobilier,
- un SaaS,
- investir en bourse ou dans les cryptos,
- éditer des livres pour enfants (si, si, je connais quelqu’un qui fait ça avec du code).
Ces projets, s’ils décollent, vont générer un revenu décorrélé de ton temps et créer un matelas de revenu qui réduira d’autant ton besoin d’aller faire du freelancing. Si tu veux continuer à en faire, ce sera alors par choix plus que par nécessité. Et même s’il ne décolle pas, tu auras acquis de nouvelles compétences que tu pourras utiliser ailleurs, et c’est peut-être le plus important en vrai.
Mais tout ça n’est pas simple à faire : il faut non seulement acquérir les compétences, mais aussi changer d’état d’esprit pour passer d’une culture de salarié ou de freelance qui vend son temps à une culture de solopreneur ou d’entrepreneur qui vend de la valeur.
C’est pour ça qu’on t’a créé une formation gratuite pour t’aider à devenir un freelance libre. Si ça t’intéresse, il te suffit de t’inscrire gratuitement pour l’obtenir.
Photo de micheile henderson sur Unsplash